Qu’est-ce que le Newsjacking ?
Ce nouvel art de la relation presse cherche à détourner une nouvelle pour injecter ses idées, ses valeurs en surfant sur l’attention du grand public sur cette actualité.
Le newsjacking provient du mot carjacking, comme la plupart des concepts, il nous vient tout droit de nos amis outre atlantique. Le Blog de Neocamino définit cette méthode comme consistant « à s’emparer d’un fait de société, d’un buzz, pour le détourner à l’avantage de votre marque, ou entreprise. Le newsjacking consiste à sentir le potentiel d’une information de première importance susceptible de faire le buzz, l’attraper et la transformer avant qu’elle n’ait atteint son « pic de maturité » afin d’en faire un buzz pour vous. »
Le newsjacking ne cherche pas à communiquer sur l’actualité dans le fond, mais plutôt à faire parler de soi (faire le buzz) et donner parfois son point de vue en utilisant l’humour, le décalage, les jeux de mots.
Une marque ne va pas communiquer seulement sur les faits exceptionnels. Elle peut communiquer sur des faits récurrents, et sociaux. Par exemple Monoprix qui lance des actions régulières lors de la fête des pères.
source: www.digimind.com
Le Newsjacking, qu’est-ce que ça apporte ?
Le newsjacking est une action marketing peu coûteuse et si elle est bien réalisée bénéfique en retombées. Elle augmente le capital sympathie d’une entreprise dans la mesure où elle démontre à quel point l’entreprise est attentive et affectée au même titre que les internautes par les faits d’actualité.
Il permet de créer un lien fort avec la communauté, dans la mesure où les références sont les mêmes.
Le newsjacking est efficace seulement si la réactivité est de mise, et là, il n’y a pas secret, au même titre que la veille concurrentielle, pour être efficace, il faut être au courant le plus rapidement des derniers évènements, tendances, mais aussi et surtout être attentif aux tendances à venir. Il permettra alors d’attirer autant d’attention que l’actualité elle-même.
Zoom sur quelques exemples :
Oasis l’a bien compris…
Oasis, qui compte aujourd’hui 216k abonnés sur Twitter a plus que développé cette stratégie digitale. La marque se sert de ses fruits en les personnifiant le tout en faisant des jeux de mots et en réagissant de manière rapide. On en oublierait presque qu’Oasis est une boisson tant sa communication et ses personnages ont pris le pas sur ses produits.
Par exemple, lors du concert de Beyoncé et Jay Z à Paris, la marque a publié sur Twitter une image de ses fruits représentant les stars : « jay fruit et baieoncé, un concert kiwi restera dans l’hispoire ».
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Certain un peu moins …
Néanmoins, pour réaliser un bon newsjacking il faut sauter sur l’occasion, être réactif et ne pas laisser l’actualité devenir obsolète. Aujourd’hui, l’actualité se diffuse vite et certaines entreprises manquent parfois de tact, notamment lorsqu’elles font référence à des faits qui ont touché négativement la société, ici, il est de leur ressort d’utiliser à bon escient l’actualité.
Les exemples de flop en matière de newsjacking ne manquent pas à l’appel. Par exemple, Fish & Co sur Facebook, a publié en décembre 2014 une image publicitaire faisant référence à des émeutes à Singapour en décembre 2013. La publication, mal venue, a suscité de mauvaises réactions. À défaut de générer de la sympathie, la marque a dû présenter ses excuses quelques heures plus tard. Mais encore, KLM (compagnie aérienne) qui a réagi sur Twitter à l’élimination du Mexique de la dernière Coupe du Monde de Football : « Adios Amigos #MEXNED ». KLM était ici présent au bon moment, mais pas de la bonne manière dans la mesure où nombreux internautes, mexicains notamment ont taclé la marque dans les minutes qui ont suivi.
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Rédaction: Maroua CHAHID